Le récent choix de Ronald Bazile à la tête de l’Office National d’Assurance Vieillesse (ONA) suscite une vague de mécontentement au sein de l’institution. De nombreux employés expriment leur colère et leur indignation, accusant le presenti nouveau directeur d’avoir joué un rôle majeur dans la dégradation de l’ONA au fil des ans.
Selon les travailleurs de l’institution, Ronald Bazile, qui aurait accumulé 13 maisons financées illégalement grâce aux ressources de l’ONA – 7 à Belle-Vue et 6 à Vivimitchel – ne serait pas un gestionnaire digne de confiance. Ils dénoncent un pillage systématique des fonds de l’institution et se demandent comment le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) a pu cautionner une telle nomination.
Les employés rappellent également que Bazile s’est toujours opposé à toute augmentation salariale et à toute amélioration des conditions de travail. Même les demandes liées à l’octroi de cartes de débit aux travailleurs ont été systématiquement bloquées sous son influence. De plus, aucune promotion interne n’a été encouragée à moins d’un traitement de faveur personnel, affirment-ils.
L’hostilité envers Ronald Bazile est telle que plusieurs employés remettent en question la faisabilité de sa prise de fonction, se demandant où il pourra s’installer et qui acceptera de collaborer avec lui. Pour eux, ce choix résulte d’un arrangement douteux entre Bazile et certains membres du CPT, visant à piller davantage les ressources des travailleurs.
Face à cette situation explosive, les employés jurent que l’ONA ne connaîtra jamais la paix si Ronald Bazile arrive à prendre fonction. Ils réclament des comptes sur les fonds détournés et appellent les autorités compétentes à reconsidérer cette nomination, menaçant d’actions fortes pour empêcher ce qu’ils considèrent comme une prise de contrôle illégitime de leur institution.